COVIPLASM : Abasourdi par la forme de cette annonce, je demande à Olivier VERAN une concertation avec les élus guyanais

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Le 25 juin 2020, lors d’une audition devant la mission d’information sur l’impact, la gestion et les conséquences de l’épidémie de coronavirus, la Professeure Karine LACOMBE, en charge de l’essai clinique COVIPLASM, a annoncé l’ouverture deux centres d’essais thérapeutiques, à Mayotte et en Guyane. 

Si je serais bien incapable de porter un quelconque jugement sur l’efficacité de cette solution thérapeutique, je reste abasourdi de la légèreté avec laquelle l’installation d’un tel centre d’essai en Guyane a ainsi été annoncée au détour d’une audition parlementaire, puis confirmée par Clara de Bort, Directrice de l’Agence régionale de santé de Guyane.

La transfusion sanguine est un sujet particulièrement sensible qui nécessite une communication claire auprès de la population, en particulier sur le sol guyanais. Ce procédé est non seulement lié à l’un des plus graves scandales sanitaires de ces dernières décennies mais il se trouve particulièrement limité en Guyane, dénuée de tout centre de transfusion sanguine et où la collecte de sang a été arrêtée en 2005 à cause de la maladie de Chagas.

Aussi ai-je demande au Ministre de la santé d’apporter, dans l’intérêt de tous, votre éclairage dans ce dossier et de me confirmer que l’installation d’un tel centre fera l’objet d’une discussion avec les élus guyanais afin d’évaluer conjointement ses avantages, ses risques et ses limites.

Courrier_M. OLivier Veran - Centre COVIPLASM en Guyane

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